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Manque de père, manque de repères. | Jeff
Amaury Atkins
Amaury Atkins
Amaury Atkins
 Habitant(e)
Amaury Atkins
Ven 3 Avr - 2:09
Manque de père, manque de repères
Hey dad, I'm hungry.

The same job, again and again. When can you be free of this ? Never, uh ? This suck. Amaury était, comme à son habitude, quand elle travaillait, au niveau de la caisse, en train d'attendre que les gens daignent finir leur tour dans les rayons avec leurs fameux 13 articles. Il n'y avait pas grand monde à cette heure, mais il y avait quand même quelques clients, avides de faire quelques emplettes dans un commerce de proximité, quand bien même Amaury ne semblait pas aimable avec les gens. Mais que voulez-vous, ils s'y sont habitués, et ils ont de toute manière besoin de leurs emplettes. Le mall était plus loin que la supérette Atkins pour une bonne partie de la ville, alors ils venaient faire leur courses ici. Il ne fallait juste pas être trop pressé et savoir le nombre de lettres que pouvaient compter leurs ingrédients de leurs listes de courses. Doit-on compter les tirets de certains fruits comme une lettre ? Des fois oui, des fois non. Ça dépend de la livraison de restockage.

Elle était en train de lire un catalogue, datant de quelques jours, qu'elle avait mis de côté pour faire les mots croisés et les mots mêlés qu'il y avait à la fin. On ne sait jamais, si jamais elle était la première à finir les mots croisés elle pourrait gagner un peu d'argent comme c'était marqué au milieu. Enfin, la plupart du temps, c'était aussi pour s'occuper en attendant que les clients passent en caisse. Mhhh... Là c'était T O M B E. Par contre ici... "réunion mondaine qui à lieu le soir"... Ah mais oui, S O I R É E. Ça avance plutôt bien, il ne lui reste plus beaucoup de mots à trouver. Si jamais elle les trouve. Il n'y a vraiment que les vieux qui ont les connaissances nécessaires pour finir ce genre de jeux avec des mots. Ils sont clairement privilégiés. Enfin, ça, c'est s'ils sont allés à l'école bien sûr, sinon impossible de savoir écrire correctement les mots même si on les connait... Boarf, tant pis. Elle jette le catalogue à l'endroit où elle laisse ses affaires habituellement pour les reprendre quand commence une nouvelle journée.

Elle se triture le septum pensivement en se demandant ce que pouvais bien faire Jude en ce moment. Sans doute des bêtises, comme d'habitude. Ça ne serait pas étonnant. Il ne peut pas se retenir d'en faire ou te tomber instantanément amoureux du premier ou de la première venue. Un vrai cœur d’artichaut. Elle soupire finalement en s'installant bien au fond de son siège. Il n'y avait pas de raison d'être debout à la caisse. C'était déjà assez chiant comme ça, pas besoin d'en rajouter. Elle regarda l'heure à l'horloge accrochée juste devant la salle de pause/vestiaire/cuisine improvisée/tout ce qu'il est possible d'avoir salle pour se détendre dans une petite supérette. Avec des rideaux modulables svp. Même si personne ne se changeait dans la pièce, Amaury n'avais pas les moyens de payer une personne à part pour faire le sale boulot, déjà que Jude avait du mal à faire le sien correctement... Les retenues sur ses fiches de paye étaient nombreuses, uh. N'importe qui l'aurait déjà viré dans un job normal. Heureusement que c'était une boutique familiale. Un jour, peut-être qu'il arrêtera de tout prendre à la légère. Mais après tout, c'était pour qu'il prenne son temps qu'elle avait endossé les responsabilités de l'adulthood.

Mh, ça va être l'heure de fermer. Oui, les heures n'était pas forcément indicatives selon le jour et la période de la semaine ou du mois, mais à partir du moment où elle s'y retrouvait, le reste n'avait pas d'importance. Les gens ne se plaignaient pas des horaires ou des jours d'ouverture chaotiques. Même s'il fallait supporter le bruit blanc ambiant au lieu d'une musique plaisante et qu'il n'y avait pas forcément tout ce dont les gens avaient besoin. En même temps, qui irait acheter une télé dans un commerce de proximité vendant surtout des denrée périssables et comestibles ? Pas grand monde. Elle appuya sur le bouton du micro sur la caisse, pour finalement annoncer la fermeture prochaine du magasin pour la journée. Il ne fallu pas longtemps pour les quelques clients de se diriger vers la caisse avec leur futurs achats. La plupart du temps, c'était des fruits et des légumes, et éventuellement des piles ou d'autre denrées telles que de la farine ou du sel. La plupart du temps, elle imaginait ce que les gens pouvaient bien faire avec leurs achats.

Qui donc n'a jamais été jusqu'à prendre un concombre, des capotes et du beurre pour voir si l’hôtesse de caisse lui lançait un regard étrange, mh ? Sans doute les jeunes en mal d'attention. Ou même faire suite à un défi stupide. Enfin bon, là, elle se contenta juste de passer les articles les uns a la suite des autres en faisant attention a ne pas dépasser les 13 articles si jamais ils avaient pris plus. Une fois débarrassée des clients, elle entrepris de passer un coup de balais dans les allées tout en enchaînant les meubles au sol comme à chaque fermeture. On ne sait jamais, il faut se montrer prudent. Jackie enterrait bien les portes de son mont de piété pour plus de sécurité. Elle entendit le vrombissement d'une moto qu'elle connaissait bien, mais entrepris de finir son travail. Elle n'allait pas délaissé les tâches ingrates même si cela l'agaçait de les faire. Une fois le ménage fait, elle prit la caisse et la mis en sécurité. Compter les bénéfices pouvait attendre la fin de la soirée, en revanche, ce n'était pas forcément pressé. Elle entendit les frappements à la porte par dessus le bruit blanc, qu'elle coupa. Aaaaah, enfin ça de moins dans les oreilles.

« J'arrive ! »

Elle prit sa veste en cuir favorite qu'elle avait laissé en plan, car le désert n'était clairement pas chaud en fin de journée et la mis par dessus son gilet. Les clés dans une main, elle ouvrit la porte et sourit à Jeff, avant de se hisser sur la pointe des pieds pour attraper le rideau de fer et le baisser, le verrouillant correctement. Il n'était pas né celui qui s'amuserait a toucher à sa marchandise. Elle enfourna les clés dans sa poche avant de tendre le poing au shérif adjoint afin de lui faire un check. Malgré son passé tumultueux, elle était en très bon termes avec lui. Au plutôt grâce ? Qui sait. Elle esquissa un petit sourire.

« Quoi d'neuf m'sieur l'shérif adjoint ? »

Ce n'était clairement pas la première fois qu'elle lui disait ça. Et c'était certainement loin d'être la dernière. Ça l'amusait de dire ça.

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